User:Liberlogos/Kosovo and us: Difference between revisions

From Independence of Québec
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Revision as of 04:25, 4 March 2008


Kosovo and us
February 20, 2008

Excerpt translated by Benoît Rheault from:

Le blogue de Joseph Facal



It is quite a thing to see the zeal with which our federalist elites explain us that Kosovo and Quebec have have nothing, strictly nothing to do with each other.

The differences between Quebec and Kosovo are indeed numerous and deep. But the interest of the Kosovar case is elsewhere.

For years, people seeks to convince Quebecers that there would be, throughout the world, but only one and single way of obtaining independence. We see now that this question is infinitely more complex.

False evidences

For example, we have been told for a long time that those who wished to leave had to get the permission of the State they wanted to leave, which excluded by definition a unilateral declaration of independence. Kosovo illustrates that another way is theoretically possible.

From time immemorial, we have been presented as gospel the idea that almost unanimous recognition of the international community would be needed. Nothing as such here. Even powers like China and Russia are opposed to the independence of Kosovo.

Pas de référendum au Kosovo non plus. Évidemment, ce serait pure folie de commencer à soutenir qu’un référendum ne serait pas nécessaire dans le cas du Québec.

On voit en revanche à quel point il est intellectuellement malhonnête de poser le seuil de 55% suggéré par l’Union européenne dans le cas du référendum tenu au Monténégro comme un précédent ayant désormais force de loi.

À chacun son contexte

Pendant longtemps, on nous a dit aussi que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ne pouvait être invoqué que dans les cas des peuples en situation coloniale, ou lorsque l’État que l’on veut quitter n’est pas une démocratie.

Le Kosovo n’est pourtant pas une colonie, et la Serbie d’aujourd’hui est une incontestable démocratie.

Ah, mais les kosovars, eux, ont souffert, nous dit-on. C’est vrai, mais quel est le degré de souffrance requis pour se qualifier ? Et qui en juge ultimement ?

Au-delà des aspects légaux, on entend parfois dire que la petite taille et la mondialisation rendent négligeable le statut d’État souverain. Les kosovars ne semblent pas être de cet avis.

Deux conditions

Le Kosovo est-il un cas «particulier» ? Oui et non. Les indépendances survenues récemment dans le monde sont toutes si différentes l’une de l’autre qu’on pourrait raisonnablement plaider que chacune est un cas «particulier».

Est-ce à dire qu’il n’y a pas de règles, que le vide juridique est absolu ? Non plus.

Il existe bien quelques principes de droit international généralement admis en matière de sécession. Mais l’essentiel est que le droit s’ajuste habituellement à la réalité politique, plutôt que l’inverse.

Au fond, deux critères essentiels font foi de tout.

Ceux qui déclarent l’indépendance ont-ils un contrôle effectif sur le territoire qu’ils revendiquent ? Et y a-t-il une volonté politique nette de la part d’une majorité de la population concernée d’accéder à l’indépendance ?

En ces matières, il y a généralement plus de gris que de noir et de blanc. Il faut simplement en être conscient.

Notes

This is a translated article of Joseph Facal's blog post Le Kosovo et nous. This is an original and unofficial translation for this site.


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